Résumé :
|
L'article envisage comment le passage à l'acte convoque l'expérience winnicottienne d'illusion qui se mélancolise lorsque les processus d'organisation de la trace subjective sont restés 'inachevés'. Le passage à l'acte violent et destructeur se présente alors comme une reprise d'un processus d'illusion inabouti, qui se répète par retournement, le sujet n'ayant pas d'autre solution que d'échoïser ce qui s'est perdu dans le reflet du miroir primaire. Les points de mortification de la position subjective qui laissent comme trace un sentiment de non sens, d'étrangeté et surtout d'incapacité narcissique, conduiraient à des expériences limites de négociation identitaires où le jeu avec le-la mort devient le seul miroir (et la seule issue) de la création subjective identitaire. C'est à partir de la singularité du champ perceptif visuel, en appui sur le test de Rorschach, que les auteurs proposent d'interroger comment ce champ révèle et réveille les aléas de la construction subjective primaire et l'expérience réflexive qui lui est inhérente. [résumé d'auteur]
|