Résumé :
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Les hypothèses génético-neurobiologiques des maladies mentales et de la psychiatrie biologique véhiculées dans le grand public sont mises à mal par une revue de la littérature scientifique récente. Les fiabilité, validité, et utilité des classifications DSM et CIM-10 également. De même le tableau d'évitement relationnel précoce du nourrisson décrit par A. Carel, nous donnant à voir la naissance de souffrances psychiques in statu nascendi, permet d'entrevoir la complexité des processus en cause dans une perspective interactionnelle, donc profondément relationnelle. Au-delà de la clinique infantile où les moyens de subjectivation et d'élaboration psychique sont encore à construire, ce à quoi contribuent les soins pédo-psychiatriques, la pratique clinique à visée thérapeutique va d'une manière générale à l'encontre des attitudes étiopathogéniques et-ou prédictives aliénantes, et peut s'appuyer sur les notions de plasticité cérébrale pour envisager les processus de transformation psychique.[Résumé d'éditeur]
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