Résumé :
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Le débat sur le huis clos en gériatrie reste ouvert. Il convient de dépasser certaines positions moralisatrices qui visent à le pourchasser. On en démontre les abus, voire une forme de maltraitance et on dénonce sa toxicité par rapport au travail de l'équipe soignante. Toutefois, le huis clos peut avoir le droit d'exister dans certains cas, plus fréquents qu'on ne le pense. Il convient d'en réhabiliter le bon usage s'il est le seul recours pour que la situation reste vivable pour le sujet âgé et sa famille lors de certains événements graves, et de le reconsidérer comme capable de rendre un minimum d'espace privé et intime à un malade qui est déjà en état de vulnérabilité et de perte identitaire. [résumé d'auteur]
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