Résumé :
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D'importantes évolutions de la structure familiale sont en cours, en lien avec les transformations socioculturelles et d'autres perceptions de la temporalité. Les différences générationnelles sont estompées, et la certitude d'appartenance générationnelle', reconnue, raisonnée, n'est pas toujours ressentie, dans un contexte où les processus identitaires sont remis en cause. Or, le lien amoureux' fait resurgir les traces originaires de l'indistinction initiale propre à tout vivant au sein de son enveloppe' (pseudo) maternelle et la problématique de l'unité duelle'. Moi et Nous s'interpénètrent au risque que le Je' de l'un (ou de chacun) se sente menacé par son enveloppe originaire, ce Nous', en lequel chacun s'est extasié' initialement, ou par l''emprise' de l'Objet d'amour prenant la figure menaçante d'un dévorateur. Ces phénomènes socioculturels ou subjectifs soulignent la différence radicale du groupe artificiel d'avec le groupe familial fondé sur la problématique de la génération, avec en son sein des sous-groupes' fondamentaux. Ils suggèrent l'invention d'autres modalités de travail psychanalytique en famille. [Résumé d'auteur]
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