Résumé :
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Cet article propose une relecture de la fiction phylogénétique freudienne sur la horde primitive, à la lumière des enjeux spécifiques du lien père-fils au moment du meurtre parricide. Le fantasme infanticide-parricide, inscrit au cour de la relation archaïque au père primitif, permet notamment d'envisager la fonction transformatrice de l'acte dans la constitution du père oedipien intériorisé. Ce mythe freudien ouvre sur une théorie de la famille dans le sens où l'image du père, entre élaboration oedipienne et fétichisation, est régulièrement mise au travail par notre société contemporaine. [Résumé d'auteur]
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