Résumé :
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L'auteur développe l'intérêt de penser l'éthique de l'identification à l'être profond qui souffre ou a souffert d'anorexie et ou de boulimie comme sa propre mère, de sorte que les oralités désagrégées du repas pris en commun (manger et parler ensemble) puissent de nouveau faire corps. Sa démonstration s'appuie sur deux situations de soin, l'une pluridisciplinaire en institution, l'autre de thérapie psychanalytique. Il explicite comment l'apport des savoirs artistiques et médicaux des oralités humaines (déglutir, mâcher, crier, parler) et l'élaboration groupale surmontent le risque qu'une identification mélancolique des soignants ne vienne bloquer les soins. Il développe les perspectives de prévention du risque de transmission de l'anorexie, par l'usage de l'écoute psychanalytique des identifications inconscientes trans-générationnelles en début de grossesse.[Résumé d'auteur]
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