Résumé :
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Après le retrait des jungiens de l'Association psychanalytique internationale (api) en 1914, Freud n'avait plus d'adeptes organisés dans la province suisse autrefois si importante. Ce n'est qu'après la Première Guerre mondiale qu'il y eut de nouveau un groupe local suisse. C'est à la lecture des correspondances de Freud, des Lettres circulaires du Comité secret, et d'après l'étude de l'histoire de la Société suisse de psychanalyse (ssp) qu'apparaissent des constantes dans la relation entre les Suisses et l'internationale freudienne. Des analystes pleinement formés refusaient sans cesse d'entrer dans l'association nationale (ssp) ou internationale (api). Et ceux qui coopéraient ne cessaient d'ergoter sur un mode particulariste que Freud qualifiait d''esprit de canton'. Ils s'opposaient à des traditions relatives aux congrès, faisant capoter ces derniers, ne s'en tenaient pas aux cursus de formation en vigueur faisaient toujours tout un peu différemment des autres. En Suisse même, l'unité des freudiens était constamment menacée par le particularisme des médecins. Aussi les Suisses sont-ils restés longtemps les enfants terribles de l'api. Le dernier drame de l'histoire bientôt centenaire a été une scission dont personne ne voulait[Résumé d'auteur].
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