Résumé :
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Cet article concerne le traitement de l'infortune et de la maladie dans le cadre de représentions autochtones au sein d'une population saharienne à tradition nomade. Il met en jeu le rapport de l'homme touareg à l'espace invisible de l'essuf. Le tout se déroule dans un contexte de modernité, offert par un nouvel espace, celui de la périphérie urbaine de la ville de Tamanrasset. Parmi les rites qui cyclent la vie du Touareg. un des premiers est le rite de la nomination, isem en langue touarègue, qui donne lieu à des festivités. Au cours de l'enfance, l'éducation prend en charge les nombreuses représentations sociales liées à l'univers qui entoure les hommes en mobilisant un potentiel symbolique de pratiques sacrées. Plus tard, le mariage, acte d'alliance accompagné d'une série de transactions, est aussi un rite de passage. De même, la reconnaissance ou l'identification d'un état de bien-être ou de mal-être place le corps comme médiateur entre le monde profane et le monde sacré...[Résumé d'auteur]
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