L'attachement sécurisé : un facteur de résilience au service de la capacité de penser. Etude clinique comparative chez des enfants de 6 à 12 ans
Source | BULLETIN DE PSYCHOLOGIE (n°530-2 vol 67) |
Auteur(s) : | DEMOGEOT Nadine ; LIGHEZZOLO ALNOT Joëlle |
Année de publication : | 2014 |
Pages : | 149-157 |
Mots-clés : | TEST RORSCHACH ; ATTACHEMENT ; ENFANT ; FONCTION COGNITIVE ; RESILIENCE ; SECURITE ; TEST PROJECTIF ; TROUBLE DE L'APPRENTISSAGE ; |
Résumé : | A l'appui d'un modèle théorico-clinique croisant la théorie de l'attachement et la théorie psychanalytique, notre travail tente de montrer comment un attachement sécurisé peut constituer un facteur de résilience, au service de la capacité de penser. Le dispositif méthodologique repose sur la passation d'épreuves projectives (Rorschach et épreuves graphiques) auprès de deux groupes d'enfants de 6 à 12 ans (20 enfants présentant un attachement insécurisé et 20 enfants dont l'attachement est sécurisé). Deux hypothèses sont étudiées : l'une, relative à la structuration identitaire et l'autre, renvoyant à l'accès à 'l'espace potentiel' entre la maison et l'école. Les résultats montrent que les enfants dont l'attachement est sécurisé manifestent une plasticité des identifications, ainsi que davantage d'aptitudes à penser. La 'base sécurisante' apparaît alors comme un élément essentiel de construction du processus résilient.[Résumé d'éditeur] |
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