Résumé :
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L'auteur établit un parallélisme entre la pathologie des liens et des limites simultanément à l'effacement des contenus psychiques propre à la maladie d'Alzheimer et les particularités du dysfonctionnement neuronal. Dans ce cadre, il se penche sur la problématique de l'investissement et du désinvestissement qui peut être, par le biais de la neuroplasticité, lourd de conséquences sur le plan neuropsychique. En effet, lorsque le désinvestissement massif se prolonge, celui-ci favorise ou accuse les défaillances des connexions neuronales portant atteinte à la transmission neuronale et psychique. Autrement dit, sans aucun investissement, les neurones qui ne sont plus utilisés dégénèrent entraînant à la longue l'extinction des réseaux neuronaux. En revanche, l'investissement maintient aussi longtemps que possible, ou renforce, les connexions synaptiques et donc la neurotransmission ; en cela, il freinerait ou limiterait le processus dégénératif. L'investissement aurait donc un effet protecteur, même s'il s'avère relatif, vis-à-vis des neurones et de l'appareil psychique (notamment au niveau de ses limites et de ses structures) appareil psychique qui sait si bien transformer l'énergie brute de l'excitation en énergie qualifiée : soit les affects et les représentations. [résumé d'auteur]
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