Résumé :
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Cet article contribue à l'étude du concept de mélancolie corporelle comme configuration somato-psychique singulière à l'oeuvre dans certains cas d'obésité. A partir d'un exposé théorico-clinique, nous mettons en évidence l'intrication des mouvements transférentiels et des modifications corporelles chez une patiente obèse hyperphage. Ses tentatives de 'démélancolisation', c'est-à-dire de détachement du corps maternel incorporé, passèrent par un certain nombre de vicissitudes processuelles. Parmi celles-ci, un épisode boulimique, un épisode de dépersonnalisation ainsi qu'un passage hypomaniaque incarné dans une brève anorexie, affichèrent la grande difficulté de cette patiente d'accepter la passivité indispensable à la perte. Ces aléas mirent aussi au jour la coexistence d'un moi grandiose triomphant masquant une honte primaire mélancolique. [résumé d'auteur]
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