Résumé :
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La maladie d'Alzheimer (MA), parce qu'elle modifie l'être et le savoir-être des personnes qui en sont atteintes, modifie aussi le regard que nous portons sur elles et donc nos pratiques soignantes. En perdant leur autonomie, perdent-elles aussi leur dignité ? Sommes-nous dignes de leur dignité ontologique ? Partant de notre expérience clinique, nous proposons une réflexion éthique et philosophique pour un regard vigilant fondé sur une présomption de compétences de ces patients, inscrite dans notre altérité.[résumé d'éditeur]
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