Résumé :
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Qu'en est-il du sujet dans ce moment extrême de la vie qu'est l'agonie ? Si la culture occidentale conduit chacun à ce qu'il repousse toujours à plus tard l'examen de son éphémère destinée, dans une négation de la mort toujours irreprésentable, celle-ci n'en exerce pas moins une forte influence sur la vie au point qu'elle se révèle structuralement fondatrice. Le temps de l'agonie est à rapporter au temps originaire de l'articulation du sujet et de l'Être. Face à la mort réelle qui s'approche, en ce moment de dénouage conclusif de l'être et du sujet, des affects de l'affect maniaque à l'affect mélancolique font retour selon les modalités initiales qui avaient marqué le sujet lors de sa prise dans le signifiant. C'est pourquoi il devient possible d'envisager une clinique différentielle de l'agonie, soutenant le pari du sujet, du sujet de l'agonie. [résumé d'éditeur]
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