Résumé :
|
En croisant psychanalyse, théorie de l'attachement et théorie de la coconscience de Rochat, l'auteur tente d'appliquer ces convergences à la compréhension des changements comportementaux classiquement observés chez le bébé aux alentours du neuvième mois et au-delà. Il postule que l'empathie avec l'autrui sécurisant, c'est-à-dire le partage d'états mentaux, représentationnels et émotionnels, est une condition de la sécurisation et donc de l'autonomisation. Il montre comment le développement de l'empathie active vers le neuvième mois permet aux liens inter- ou copsychiques de prendre le pas sur les liens physiques, ce qui conduira le bébé à supporter plus tard la séparation, puis la disparition de ses premiers objets d'attachement.[Résumé d'éditeur]
|