Résumé :
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Après avoir placé Freud dans la pensée scientifique de son temps, la nécessité phylogénétique du meurtre du père de la horde primitive est questionnée. Sous l'angle phylogénétique, l'analyse des sociétés dites 'primitives' et du monde animal en général ne fournissent aucun indice d'un tel meurtre. En matière ontogénétique, le développement du psychisme et de la capacité de symbolisation se fait également sans rupture. L'auteur fait l'hypothèse que l'interdit du meurtre, le tabou de l'inceste et la production de la culture s'insèrent dans l'évolution darwinienne basée sur des mutations génétiques aléatoires qui offrent, en articulation avec un entourage donné, un avantage en matière de survie et de production. [Résumé d'éditeur]
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