Résumé :
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A partir des oeuvres fragmentaires de René Char et de Maurice Blanchot, se pose la question de la dynamique du rapport entre le fragment et la métaphore. Si le fragment est une modalité d'écriture rompant la linéarité de la pensée et a pour effet de mettre le lecteur au coeur de l'oeuvre, il est aussi un facteur d'immobilisation du flux idéique. Le système métaphorique joue-t-il alors comme une ligne mélodique soutenant, sur un mode hallucinatoire, l'émergence de la pensée propre du lecteur ?[Résumé d'éditeur]
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