Résumé :
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Cet article propose de parcourir dans leurs grandes lignes quelques-unes des problématiques anthropologiques qui se posent dès lors qu'un prélèvement d'organes est envisagé sur une personne en état de mort encéphalique. Cette mort, récente dans l'histoire médicale des sociétés dites 'industrialisées', soulève en effet plusieurs questions qui intéressent tout autant les familles que les soignants, ceux-là mêmes qui ont en charge la mission d'obtenir, puis de transférer les organes d'un individu à un autre. Le propos ne sera pas ici de discuter du bien-fondé et des prolongements de cette option thérapeutique qui consiste à utiliser les éléments corporels d'un donneur pour pallier la défaillance organique d'un receveur, mais d'identifier, d'un point de vue socioculturel, la façon dont la vie et la mort s'articulent dans un tel contexte. [résumé d'auteur]
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