Résumé :
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Cet article analyse l'effet du retour au nom juif (perdu-changé) de la troisième génération après la Shoah, rendu possible par la décision du ministère de la Justice en 2011 suite à l'action du collectif 'La force du nom'. Il s'appuie sur le témoignage d'un homme revendiquant le retour au nom du grand-père (son propre père lui, n'ayant pas souhaité revenir au nom effacé). Cet exemple révèle la complexité du nom patronymique dans ce qu'il engage psychiquement dans la filiation, le poids des secrets et de la dissimulation dans l'histoire familiale, la portée de l'acte symbolique du retour au nom juif pour redonner aux ascendants leur place dans le psychisme des membres de la famille.[Résumé d'éditeur]
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