Résumé :
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L'augmentation des consultations familiales concernant les phobies scolaires ou sociales interroge le rôle de la famille à la fois comme agent causal du symptôme et ressource thérapeutique. Ce n'est bien sûr pas un hasard si ces phobies explosent au moment de l'adolescence, qui est un moment charnière de construction identitaire, où se questionne de manière intense la dialectique autonomie-appartenance. La phobie d'un adolescent pose implicitement la question de la circulation de la peur ou plutôt de sa non-circulation dans la famille. Le sentiment d'existence de l'adolescent commence par se tisser d'abord dans sa famille en fonction de loyautés propres à l'histoire de la famille ainsi que de son adhésion au mythe familial. Deux histoires de familles, différentes dans leur fonctionnement, illustrent la réappropriation par l'adolescent d'une peur qui n'est pas la sienne. [Résumé d'éditeur]
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