Résumé :
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Il ne suffit pas de travailler dans le champ hospitalier ou d'exercer une pratique dans le champ socioéducatif pour être en position de clinicien. Il ne suffit pas non plus d'expérimenter avec la rigueur méthodologique attendue auprès d'une population dite 'clinique' pour se targuer d'être clinicien. Il ne suffit pas plus d'avoir la maîtrise affinée d'une théorie, fût-elle psychanalytique et appliquée avec brio, pour s'affirmer clinicien. Il ne suffit pas encore de faire montre de compréhension, d'empathie ou de mettre en œuvre une alliance thérapeutique au détours d'une rééducation, d'un test ou d'un travail de modifications cognitives et comportementales pour se penser clinicien. Ce qui orientera la position clinique, c'est la centration sur la singularité d'un sujet abordé dans l'individualité de sa situation. Cette centration est celle qui suppose une écoute dans laquelle le lien transférentiel est engagé de part et d'autre. [résumé d'auteur]
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