Résumé :
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Le travail de l'après-coup est impliqué dans toutes les activités psychiques. Il se réalise en deux temps dans la passivité et l'intemporalité, et agit la dimension théorisante de la pensée. Il est mû par une régressivité extinctive et un impératif de retenue et de mentalisation. Le premier temps est une fabrique de retours à fonction antitraumatique ; le second, génératif, une fabrique de formations incidentes. La transposition entre l'extinctivité et la trace manquante ainsi que la fonction palliative des traces mnésiques expliquent son insaisissabilité et sa complexité. Une opération de meurtre est à son principe. Elle porte sur l'extinctivité et fonde le masochisme de fonctionnement. L'incertitude de son effectuation et la prégnance de sa surdétermination se conjuguent dans l'imprévisibilité de son résultat.[résumé d'éditeur]
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