Résumé :
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travers la passion pour l'horreur traduite dans les ouvres de l'expressionnisme allemand (1919-1930), l'auteur propose d'interroger les mutations actuelles des représentations du corps. Le trauma qui résulta de la première guerre mondiale se transforma sur les toiles expressionnistes en corps démembrés, en pantins bardés de ferraille, tout en dénonçant la folie et l'absurdité de cette guerre. En à peine quatre années, ils passèrent de l'exaltation du progrès à la dénonciation d'une civilisation technicienne au travers d'un corps déglorifié et mécanisé. Cent ans plus tard, un regard très différent s'est imposé. Aujourd'hui, ce thème de l'homme-machine ne renvoie plus aux horreurs d'un conflit mais à une vision hédoniste du corps. [Résumé d'auteur]
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