Résumé :
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Dans l'école, les phénomènes de violence paraissent récurrents et indépassables. La conviction est parfois définitive que désormais rien ne peut être entrepris pour la réduire et la réguler constructivement. Les structures en place ne parviennent pas, en effet, à remplir une fonction de barrière de contact, de protection et de mise en relation à la fois entre le dehors et le dedans, et entre la société et l'individu. L'école ne remplit pas pour tous de façon suffisante une fonction de formation sociale intermédiaire préservant les jeunes générations d'une immersion directe dans les horreurs et les désordres perpétuels du monde et parfois de leur famille. En nous appuyant sur notre expérience, nous constatons que d'autres structures scolaires sont possibles et déjà, ici et là, expérimentées, Mais on en parle très peu. En parler équivaudrait à dénoncer la paresse et l'absence de volonté de penser les conditions actuelles de possibilité de la transmission entre génération [résumé de l'auteur]
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