Résumé :
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Vieillir à son domicile semble le nouveau défi de nos sociétés face au tabou que représente la dépendance. La contradiction entre l'idéologie de l'autonomie placée sous le principe de plaisir et la normalisation de nos sociétés qui imposent un code de contenance de soi crée une souffrance dont nos ainés dépendants sont les premières victimes. La qualité de vie à domicile dépend bien évidemment du patient et de son état clinique, mais relève de plusieurs solidarités actives qui sont celles des familles, du voisinage et des aidants professionnels. Ces réseaux informels se multiplient, il apparaît important de ne pas les méconnaître. L'organisation, la hiérarchisation des soins mais aussi l'inventivité et la créativité sont des atouts précieux à transmettre. Il est temps de créer des outils de qualité dans ce nouvel exploit des temps modernes qu'est le maintien à domicile. [Résumé d'auteur]
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