Résumé :
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A l'appui d'une situation clinique, cet article se propose de réfléchir au potentiel trophique du recours aux scarifications à l'adolescence. Celles-ci constituent une tentative de prise en charge d'expériences traumatiques antérieures qui se voient réactualisées au moment de l'adolescence. Par sa fonction d'étayage, notamment sensoriel, et grâce au travail de liaison du masochisme érogène fortement sollicité dans les scarifications, le corps s'offre comme surface de projection fantasmatique susceptible de favoriser les possibilités de figuration et d'ouvrir la voie de la symbolisation. La dimension d'externalisation de ce recours en acte comporte une potentialité messagère en attente d'être accueillie et interprétée, au risque sinon de s'inscrire dans un recours compulsif. [résumé d'auteur]
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