Résumé :
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L'auteur, dans le souci de combiner l'appel à l'imaginaire et la référence à l'inconscient, part à la recherche d'images dans les mots qui disent la fatigue. Elle s'arrête d'abord sur un mémoire universitaire dont elle extrait les éléments qui éclairent le sens ou la survenue de la fatigue. La thématique physique se poursuit avec le film La solitude du coureur de fond, puis avec des références à trois poètes, Victor Hugo, Robert Lamoureux et Renaud, développant avec eux le discours sur la fatigue. La notion de lutte, de révolte, la question des limites, de la répartition de l'énergie, le rapport à la mort s'en dégagent. Ces mêmes notions sont ensuite retrouvées, dans une expression clinique, chez une personne marquée par l'anorexie. L'appel à l'imaginaire, le détour par les images permettent que l'expression d'une profonde fatigue et d'une lutte épuisante cèdent la place à l'image d'un mur. Le rêve-éveillé permet d'y déceler une porte et, de là, d'aller voir de l'autre côté du mur, du côté du plaisir, jusque là interdit.[résume d'éditeur]
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