Résumé :
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Les patients souffrant d'un épisode dépressif avec des antécédents familiaux sont généralement considérés comme plus endogènes, de sévérité plus marquée, et donc de plus mauvais pronostic (par exemple pour le risque de récurrence). L'opposition classique entre les dépressions « névroticoréactionnelles » et les dépressions « endogènes » est ici remise en question, du fait des aspects confusionnants de l'âge de début et des biais de sélection. L'existence d'une interaction entre les gènes de vulnérabilité (G) d'une part, et des facteurs de risque tels les événements de vie stressants (E) d'autre part, est considérée comme particulièrement intéressante, évitant une opposition bien artificielle entre ces deux sources de vulnérabilité. L'approche G*E requiert des échantillons encore plus importants et accroît encore un peu plus le risque de faux positifs, mais ne peut que séduire du fait d'être plus proche de la réalité des mécanismes impliqués dans la dépression.[résumé d'auteur]
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