Résumé :
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partir d'un corpus de 250 expertises d'anciens combattants, victimes civiles de guerre, d'accidents, de catastrophes ou d'agressions, les points-clés suivants sont dégagés: 1 - l'attitude de l'expert, vis-à-vis de la victime, doit être accueillante, compréhensive, et non pas soupçonneuse ; 2 - l'observation clinique et la discussion doivent couvrir les questions posées dans la mission d'expertise ; 3 - l'investigation clinique doit porter sur l'inventaire des antécédents neuropsychiatriques et des indices objectifs de vulnérabilité psychique, sur l'expérience vécue de l'événement ; ainsi que sur les symptômes lors des trois phases immédiates, postimmédiates et différées chroniques ; 4 - l'observation clinique de l'état 'séquellaire' doit dégager le syndrome psychotraumatique (symptômes pathognomoniques et symptômes non spécifiques, voire associés) ; 5 - l'imputation causale doit être argumentée ; 6 - une expertise bien conduite exerce souvent un effet thérapeutique. [résumé d'auteur]
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