Résumé :
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La structuration du « moi-corps » à partir des expériences de satisfaction procède de la sexualité infantile et de ses avatars. D'un moi fait de traces émotionnelles composites, la psyché va devoir construire une image d'un corps unifié, support du narcissisme et compatible avec les exigences de son Idéal du moi. La peinture surréaliste peut être interprétée comme une tentative de structuration de l'image inconsciente du corps à partir de la satisfaction d'organe. La confrontation de la « Gradiva » peinte par André Masson avec l'œuvre de Jensen, permet de se figurer les enjeux du travail du rêve dans l'intégration des vécus corporels. Le rêve apparaît comme un véritable outil de « mise en forme » d'un corps érogène soumis à de constantes transformations.[résumé d'éditeur]
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