Résumé :
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La réaction thérapeutique négative, l'absence de souvenir, le langage du corps, la perversité du groupe familial, les traumatismes précoces dominent et se conjuguent avec les mouvements dénégatoires qui attaquent la capacité de l'analyste à accompagner la patiente efficacement. La clinique retenue rassemble beaucoup des mouvements classiquement rencontrés chez les patients états-limites. Les processus psychiques spécifiques qui y sont mobilisés ne permettent pas de conduire à une fin ?d'analyse où ce soient la gratitude, la confiance dans sa capacité à continuer le travail seul, le plaisir à investir son fonctionnement psychique qui l'emportent. L'enjeu permanent est de savoir qui va détruire qui. L'investissement du travail existe mais il n'est ni reconnu ni apprécié. Tout est dénigré dans la moindre tentative de l'analyste de faire avancer le processus, et sa patience et la confiance sont mises à mal. La tonalité dominante de la cure est celle d'une douloureuse destructivité, qui résiste à toute interprétation.[résumé d'éditeur]
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