Résumé :
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La problématique développée ici prend appui sur le modèle que Moscovici (1984) présente comme fondateur des objectifs et des analyses de la psychologie sociale. Adossé sur des ego, alter et objets sociaux en interrelation, il délimite une approche de phénomènes indissolublement psychologiques et sociaux dans la logique des communications et des rapports interpersonnels et inter-groupes. Or, ce qui semble manquer pour créer une telle dynamique tient avant tout à une réduction de la dimension sociale, souvent liée à un manque de prise en considération de l'altérité et de la dynamique relationnelle quotidienne. Cet article examine quelques orientations récentes, issues de disciplines voisines (sociologie et anthropologie) et qui mettent en avant ce problème de l'altérité et des relations sociales, en vue de souligner la nécessité de rétablir l'équilibre entre les pôles de l'individuel et du social dans la perspective psychosociale. [Résumé d'éditeur]
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