Résumé :
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Au sein de la société néolibérale mondialisée, régulée par la seule « main invisible » du marché, la notion de « psychopathologie » a disparu. S'interroger sur le sens individuel ou social d'une souffrance n'a plus en réalité aucun sens. Il s'agit donc moins, pour l'individu, de chercher à comprendre que de recommencer à fonctionner. En matière de psychiatrie, cette idéologie possède un bréviaire universellement répandu : le dsm-IV. Pas étonnant que la psychanalyse n'y trouve plus de place et que l'identité des psychiatres s'y voit mise à mal. Les conséquences sont préoccupantes, tant du côté de la prise en compte de facteurs socio-économiques cruciaux en matière de souffrance psychique, que de la mise en oeuvre de critères d'évaluation et de formation adéquats en matière de santé mentale. [résumé d'éditeur]
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