Résumé :
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Le parricide, ou meurtre sur ascendant, représente 2 à 3 % des homicides en France et 20 à 30 % des crimes psychotiques. L'ensemble des données actuelles suggère l'existence d'une corrélation positive entre trouble mental caractérisé et criminalité. La schizophrénie semble être la pathologie la plus à risque de passage à l'acte homicidaire. Dans le cas particulier des adultes parricides, les psychoses sont fréquentes, en particulier les schizophrénies paranoïdes, souvent associées à des idéations dépressives, de l'abus d'alcool ou de substances. La présence d'idées délirantes à thématique de persécution, d'antécédents de comportements violents, l'énonciation de menaces envers l'entourage, un rejet familial, un sentiment d'impasse situationnelle avec échecs des demandes d'aide ou de tentatives de fuite sont autant d'éléments d'alerte à rechercher afin de mieux prévenir les passages à l'acte violents chez les sujets psychotiques.[résumé d'auteur]
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