Résumé :
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La neutralité psychanalytique associée à la bienveillance convoque et accueille la projection du Surmoi du patient et donc l'angoisse de castration. Par sa neutralité, le psychanalyste se soumet lui-même au Surmoi analytique. La position de F. Pasche et sa référence à la théologie négative est rappelée et comparée à la position de J. Lacan. Par le rythme de son investissement et de son désinvestissement du patient, l'analyste éveille à la vie analytique, comme la mère favorise l'accès de l'enfant à la vie fantasmatique selon M. Fain. Des questions sont posées sur le devenir de la neutralité face aux mouvements mortifères du patient. La neutralité est articulée au Surmoi analytique et aux mouvements d'investissement et de désinvestissement du patient par l'analyste, dont l'antinarcissisme est indispensable à l'intimité qu'elle autorise dans la cure. Elle pourrait ainsi spécifier la nature psychanalytique d'un traitement psychique. [résumé d'éditeur]
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