Résumé :
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Pour sortir d'une vision déficitaire de la notion de carence environnementale, nous proposons de réfléchir celle-ci comme une des formes du travail du négatif de la pulsion de mort de l'objet primaire. Nous proposons à la réflexion un modèle d'objet primaire, qualifié de “ mère annihilante », dans lequel l'enfant est sollicité, en tant qu'objet, pour l'intrication de la destructivité projetée par la mère. Dans cette configuration, l'objet primaire projetterait sur son enfant une injonction de désêtre, signe d'une transpulsionnalité à l'œuvre. Dans cette optique, il est important, voire crucial, que, recevant les éléments de cette négativité en provenance de l'analysant, l'analyste puisse ressentir et s'interroger sur sa propre destructivité, sa propre pulsion de mort. [résumé d'éditeur]
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