Résumé :
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Depuis plus de cinquante ans, plusieurs recherches ont été menées dans le but de déterminer les caractéristiques et les comportements nécessaires au maintien de bonnes relations sociales d'un enfant avec ses pairs. Le statut social, l'amitié et la victimisation sont reconnus être les trois dimensions principales impliquées dans le développement des relations sociales optimales à l'âge scolaire. Pour plusieurs enfants, l'établissement et le maintien de relations sociales optimales est un processus qui favorise le développement alors que pour d'autres cette étape devient un obstacle significatif. Les travaux portant sur le suivi du développement d'enfants qui présentent un risque biologique à la naissance (enfants nés prématurément et/ou avec une déficience motrice cérébrale) mentionnent que malgré les efforts d'intégration dans les classes régulières, ces populations sont plus à risque de connaître des difficultés sociales tout au long de la période scolaire. L'objectif de l'étude est de comparer quatre groupes d'enfants qui se distinguent par le degré d'atteinte motrice et par le statut de naissance sur les trois dimensions des relations sociales. Les données révèlent qu'après contrôle des différences cognitives, les enfants des groupes qui présentent une déficience motrice cérébrale (nés prématurés ou à terme) et ceux du groupe formé d'enfants prématurés sans déficience motrice visible sont évalués par leurs pairs comme plus rejetés et victimes que les enfants nés à terme et sans déficience. La discussion tente d'identifier certains mécanismes sous-jacents à ces problèmes d'ajustement social. [résumé d'auteur]
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