Résumé :
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Les auteurs d'agressions sexuelles son le plus souvent des hommes, ce que la littérature scientifique relève très peu. L'article pose la question du masculin dans ces comportements en approfondissant une hypothèse appuyé sur la notion de ''féminin mélancolique' développée par C. Chabert : parmi les modalités d'organisation psychique de ces sujets, des mouvements aparaîtraien fréquemment sur un registre 'masculin manique', qui tenteraient de les défendre contre une passivité originaire et une différenciation sexuelle sources d'une détresse et d'une menace majeure de perte voire d'anéantissement. La clinique projective met à l'épreuve, à travers les traitements de l'excitation, la passivité et son refus, mais aussi les oscillations entre triophe et terrassement du moi et de l'objet. Elle montre l'échec de cette lutte anti-mélancolique, qu'un usage maniaque du pénis ou de ses substitus essaierait de relayer dans le recours à l'acte d'agression sexuelle, ultime tentative de sauvegarde psychique selon C. Balier. [résumé d'auteur]
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