Résumé :
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On peinerait à comprendre la relance infinie que produisent les authentiques œuvres de sublimation, à moins de tenir compte de ce qui persiste d'inquiétant et de délié au sein des élaborations les mieux réussies. Les indices de “ la chose ” inconsciente s'infiltrent au sein même des produits de la sublimation, faisant de celle-ci un processus toujours inachevé, convoquant le spectateur à poursuivre le travail sublimatoire. Cependant, une autre modalité de “ sublimation ” peut surgir face à cette persistance de la chose étrangère. Elle consiste à viser l'unité du sujet par rejet radical de l'altérité. Cela s'acquiert cependant au prix d'une perversion de la tendance liante des pulsions de vie : un “ Eros déchaîné ”, simulacre paradoxal de l'Eros authentique, isole alors au sein de la masse le sujet individuel, condition propice aux pires dérapages. [résumé d'auteur]
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