Résumé :
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L'auteur situe les prémices du jeu aux tout débuts de la vie. C'est en effet dans l'intervalle qui suit la satisfaction du besoin du nourrisson, à partir d'une sédation de l'excitation, que pourra naître la disponibilité d'un jeu libidinal entre le bébé et sa mère. Celle-ci, pour peu qu'elle soit suffisamment disponible, sera l'initiatrice de la capacité à jouer ultérieure de l'enfant. La suite de ce texte reprend le jeu de la bobine décrit par Freud, en soulignant le style de son récit qui en fait une véritable mise en scène. Le déroulement des actes successifs montre la progressive complexification du jeu qui accompagne le développement de l'enfant et y contribue. D'autres jeux, plus tardifs, et dont la trame se constitue sur la base de l'animisme, sont ensuite évoqués. La part active donnée au jeu par le psychodrame est illustrée par un bref cas clinique. D'autres exemples mettent en relief l'importance du recours à l'humour, et le rôle de l'absurde, qui concourent à la créativité du jeu et au plaisir qui lui est lié. [résumé d'éditeur]
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