Résumé :
|
L'auteur présente l'hypothèse selon laquelle l'utilisation de l'outil cybernétique dans l'échange épistolaire crée une néoréalité théâtrale. La place particulière accordée au langage verbal “ décontexté ”, l'absence de temporalité, un surinvestissement du virtuel et du projectif évanouissant la réalité du destinataire menacent de la mise en acte d'un lien indéchiffrable à l'objet primaire en une boucle narcissique dangereuse. Cette néoréalité peut s'avérer source d'une toxicomanie et d'une dangerosité psychique. La prise en compte des caractéristiques de l'outil peut inciter à adapter celles-ci à la prise en compte de la dimension d'inconnu de l'autre, au respect de son altérité. [résumé d'éditeur]
|