Résumé :
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L'auteur rend hommage à J. Postel avec un travail de réflexion sur l'histoire de la médecine mentale contemporaine, envisagée dans son rapport avec le champ légitime attribué à cette pathologie. Il montre que pendant la première moitié du XIXe siècle ce champ est celui que couvre l'aliénation mentale, maladie unique précisée par Philippe Pinel et admise comme paradigme par toute la psychiatrie de cette époque. Ce domaine devient plus étendu et moins clairement délimité avec la référence aux maladies mentales, entre 1854 et 1926, dates du congrès de Genève-Lausanne sur la schizophrénie. Un tel domaine se repère grâce à la notion de structure psychopathologique, avec les structures névrotiques et les structures psychotiques. Il retrouve ainsi une certaine unité dont il était dépourvu. L'auteur démontre alors l'extension assez mal déterminée qu'a pris ce domaine depuis la fin du XXe siècle et il en critique l'absence de limites précises.[résumé d'auteur]
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