Résumé :
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En prolongement du débat tenu sur le vif au Congrès de Lyon, l'auteur développe quelques remarques concernant le problème de la culpabilité. Le sentiment de culpabilité, placé en regard de l'élaboration ou de la dégradation des affects, est un moyen terme entre l'angoisse brute et des sentiments plus finement modulés, comme le souci de l'autre et le sentiment de responsabilité. Avec l'angoisse de culpabilité, la jouissance inconsciente est la marque d'un rapport maintenu avec la part inassimilable de l'autre, la chose. De son côté, la conjonction opérée par le travail de l'analyse entre la chose inconsciente et les attributs assimilables de l'autre laisse apparaître la responsabilité et le souci pour l'objet (au sens du concern winnicottien) au lieu de la culpabilité et comme modulation possible de celle-ci. L'analysant, au lieu d'emprunter le trajet court de la jouissance sadomasochiste inconsciente devrait, grâce à l'analyse, devenir capable d'élaborer le parcours plus long qui correspond à l'exercice d'un jugement... sans connotation pénale. [résumé d'éditeur]
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