Résumé :
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On a écrit souvent que Vincent Van Gogh s'était mutilé l'oreille, suite à la dispute avec Gauguin. Mais Vincent est-il lisible sans son frère de chair, Théo ? Que se passe-t-il lorsque le frère qui fait figure d'image idéale disparaît du miroir qui faisait tenir le visage ? La mutilation de Vincent porterait l'empreinte corporelle d'un corps à corps fraternel. Qu'est-ce qu'un frère qui disparaît ? Si la mort des parents renvoie aux voeux et aux fantasmes oedipiens, la disparition d'un frère, d'une soeur peut renvoyer à des configurations corporelles liées aux problématiques spéculaires de double. La perte de ce double pourrait amener à des passages à l'acte corporel, défense contre l'ultime effondrement mélancolique. [résumé d'éditeur]
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