Résumé :
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Partant d'une expérience clinique en gériatrie et en onco-pédiatrie, de la détermination à vivre de sa grand-mère et de la capacité de s'empêcher de mourir dont firent preuve nombre d'humains dans l'univers concentrationnaire, l'auteur tente de mener une réflexion sur le mystère que constitue, non pas le fait d'être en vie, mais d'avoir pu et, plus, d'avoir voulu le rester dans des situations de dernière extrémité. Il est avancé que cette capacité, l'homme la tiendrait d'une identification qui l'inscrit dans une appartenance indestructible à l'espèce humaine Ce travail conduit à s'interroger sur d'obscures, mais insistantes notions freudiennes : le refoulement organique, l'étrangement, le somatique et à repenser la question de l'érogénéité du corps. [résumé d'éditeur]
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