Résumé :
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Plutôt que de nous pencher sur l'étude spécifique du sadisme, nous avons cherché à mettre en évidence la confusion à laquelle nous nous trouvons parfois entraînés quand nous ne prenons pas la précaution de distinguer ce qui relève du sadisme, tel que l'a défini Freud, de la simple violence instinctuelle correspondant au Bemächtingungstrieb (pulsion d'emprise) freudien. La nature, les origines et les effets de chacun de ces deux dynamismes ont intérêt à se voir reconnus dans leur originalité. Ce qui peut nous permettre d'éviter d'inutiles erreurs dans notre pratique quotidienne. Deux exemples cliniques sont destinés à illustrer les aspects différentiels sur lesquels nous avons désiré insister.
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