Résumé :
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La thèse est une contribution psychosociale à la théorisation du phénomène de l'étiquetage et de la stigmatisation. Elle tire son inspiration du courant de l'interactionnisme symbolique et notamment de la théorie de l'étiquetage. Dans la première partie, théorique, on cherche à opérer une révision de la notion de stigmate. Dans la seconde partie de la thèse, je me propose d'étudier de façon empirique l'effet du stigmate psychiatrique sur l'estime de soi. Je postule un effet miroir entre estime de soi et stigmate. De fait, l'atlération de l'estime de soi y sera conçue comme réponse à la stigmatisation à travers l'intériorisation du jugement négatif porté sur soi. L'instrument utilisé dans deux populations d'étude est l'Echelle d'Estime de Soi de Rosenberg. L'exposé des résultats de l'enquête quantitative m'amène à reformuler mon hypothèse initiale et à la considérer comme valide. Je présente quatre études de cas et à la suite leurs aspects contre-transférentiels du point de vue de l'intervention clinique et de la recherche. Il s'agit de montrer l'utilité du concept de stigmate et de notions associées (comme l'abjection, la souillure, la déréliction acquise) dans l'investigation clinique. [résumé d'auteur]
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