Résumé :
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Les médecins généralistes jouent un rôle primordial dans la prise en charge de la schizophrénie, tant au niveau du dépistage de la maladie que du suivi au long cours des patients qui en sont atteints, or la représentation professionnelle qu'ils ont de la maladie influence beaucoup leur pratique. Au sein d'un secteur de psychiatrie, une discussion avec chacun des médecins de famille, sur la base d'un questionnaire pré établi, permet de prendre connaissance de cette perception de la schizophrénie, et au-delà de la maladie mentale.Les omnipraticiens éprouvent des difficultés face aux troubles schizophréniques.Difficultés liées à l'image souvent négative de la psychiatrie, à la réelle complexité de la maladie ou encore à la force du lien qui les unit aux patients.Le sentiment d'impuissance et parfois de désarroi qui en découlent nécessitent d' être repérés,ainsi que la demande d'aide et de soutien souvent exprimée.Un partenariat renforcé avec les équipes sectorielles de psychiatrie permet de répondre à cette demande de formation pratique plus que théorique, de savoir-faire et de savoir être plus que de savoir.La supervision de cas cliniques, le contact direct ou par l'intermédiaire de courriers, la participation des psychiatres aux formations médicales continues....apparaissent comme des pistes intéressantes pour un échange fructueux;Généralistes et psychiatres peuvent et doivent travailler ensemble dans le cadre d'une triangulation les associant à leur patient.(résumé d'auteur]
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