Résumé :
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Le DSM avait pour origine d'être un outil de recherche au travers de la collaboration de psychiatres de différents pays. Il est malheureusement actuellement perçu comme un outil de diagnostic par les jeunes psychiatres. Se voulant a-théorique, il véhicule paradoxalement une vision biologisante et cognitivo-comportementaliste, ecartant toute approche psychopathologique. Cette situation aboutit à l'idée qu'une maladie mentale est confirmée par le traitement médicamenteux, comme si ce dernier était une réponse étiologique, ce qui est bien évidemment faux. Le Professeur CORCOS nous explique les impasses auxquelles conduit cette vision des maladies mentales par le DSM en donnant de nombreux exemples. Il garde toutefois un relatif optimisme pour que les psychiatres abandonnent ce paradigme et retrouvent une tradition où le sujet et son histoire s'inscrivent dans la maladie mentale comme des facteurs nécessaire à la compréhension intersubjective. [résumé d'éditeur]
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