Résumé :
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Notre société a connu des crises parfois explosives qui véhiculaient le plus souvent des revendications liées à un projet collectif (idéologique au sens fort du terme). C'en est fini, du moins pour l'instant, de cette époque extravertie. La dernière décennie a vu émerger une 'société dépressive', menacée d'implosion, où l'individu, en l'absence de tout projet et de toute dimension extérieurs à lui-même, se trouve ramené à sa seule subjectivité et tenu de la considérer comme le commencement et la fin de tout idéal de vie. Tête à tête destructeur entre une intériorité en crise et une vie pulsionnelle qui s'installe dans ses états premiers ; régression qui a aussi pour effet de dissoudre le lien social dans le mépris des racines de notre civilisation. Parce que Tony Anatrella sait que le malaise contemporain est profond, mais parce qu'il refuse de croire que ce suicide collectif est inéluctable, il a voulu poursuivre, en praticien et en chercheur, le déchiffrage socio-psychologique qu'il avait amorcé dans Le sexe oublié, et analyser sans complaisance les causes de ces maux dépressifs que sont plus particulièrement le divorce, l'homosexualité, la toxicomanie et le suicide. Non à la société dépressive inaugure, avec rigueur et précision, une réflexion en tous points nécessaire : ce qui se joue ici, c'est l'avenir de notre société, parce qu'il n'est que temps de léguer à nos enfants un monde où il y ait encore du sens à construire. [résumé d'éditeur]
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