Résumé :
|
En organisant cet échange, les associations d'insertion par le logement, témoignent d'un problème de santé publique qui n'est pas géré pour de nombreuses personnes accueillies et logées dans la ville. Ces situations sont identifiées par des états de mal-être, de dépression, d'agressivité, et parfois de passages à l'acte (troubles graves du voisinage, dégradation) ; tous signes qui s'accompagnent de distorsions des relations et de désordres de l'espace public. Comment prendre en compte et travailler avec ces publics en intégrant les recompositions de la psychiatrie : diminution des durées de prise en charge, développement de soins ambulatoires ? En partageant leurs expériences, les acteurs de la psychiatrie décrivent l'actualité de la santé mentale et livrent des clés de compréhension. Ils nous invitent aussi à engager un travail de différenciation entre des personnes diagnostiquées 'malades mentales' qui seraient à réhabiliter dans la cité, et un public démuni qui, à un moment donné, pose des problèmes dont on n'arrive pas à savoir s'ils relèvent de problématiques sociales ou subjectives. Les sujets sont sensibles et cet échange est notre première responsabilité : faire émerger un langage commun et une capacité d'expertise. Les personnes que les uns et les autres logent ou soignent ont tout à gagner de ce rapprochement. [Résumé d'éditeur]
|